Mjaddara [المجدرة], un plat qu’on appelle le plat des pauvres !
Pourquoi est-il surnommé ainsi ?
Ce plat est composé d’ingrédients cultivés par les paysans : les lentilles, le boulghour, l’huile d’olive et les oignons ! Et c’est un plat principal (il ne sert pas d’accompagnement mais vous pouvez bien sûr le servir ainsi, ici je l’ai accompagné de poisson) ! Et vous l’aurez deviné peu coûteux et bien nourrissant.
La mjaddara est un plat ancestral qui se faisait avec du boulghour avant l’arrivée du riz au Proche-orient. On la cuisine avec du riz ou du boulghour. Traditionnellement à Alep, la mjaddaret el rez (mjaddara au riz) se fait avec du beurre clarifié (samneh) alors que mjaddaret el bourghol (au boulghour) se fait avec de l’huile d’olive. (Ici, j’ai pas respecté la règle : riz et huile d’olive ).
On pourrait penser que c’est un simple riz/boulghour aux lentilles, mais c’est l’huile d’olive (soyez généreux !) et les oignons frits qui font l’originalité et la saveur de ce plat. Et je dis bien oignons frits, et pas revenus et encore moins caramélisés.
C’est un plat très populaire dans tout le Proche-Orient.
S’accompagne avec du bon yaourt nature (laban) et d’une bonne salade et de mkhallal (pickles).
Ingrédients
- 1 mesure de lentilles brunes (un verre de 15 cl : 140 g)
- 1 mesure de riz (un verre de 15 cl : 120 g) (Ici j’ai utilisé du basmati, mais c’est pas forcément celui que j’utilise pour la mjaddara)
- 12-15 cl d’huile d’olive (3/4 du verre)
- 150 g d’oignons
- sel
Faire cuire les lentilles dans plus de 3 fois leur volume d’eau. Cela prend environ 20 à 25 minutes. Si elles sont légèrement craquantes c’est pas grave, elles vont continuer de cuire avec le riz.
Lorsqu’elles sont cuites, garder 2 mesures d’eau de cuisson.
Ajouter le riz et faire cuire (avec les lentilles)
Pendant ce temps faire chauffer l’huile d’olive et faire frire les oignons émincés.
Dès que les 2 préparations sont prêtes, verser l’huile encore chaude (sans les oignons) dans la casserole de mjaddara. Bien mélanger.
Disposer dans une assiette.
Garnir avec les oignons.
Sahten ! Bon ap’ !
Paris-Alep (cuisine syrienne) 
Mmm. J’adore ce plat !
Délicieux!!!!!
c’est un plat vraiment facile a faire et surtout quand on a pas le temps de cuisiner c’est pratique 🙂
superbe description!
magnifique presentation
un de mes plats favoris
Merci!
Ahhhh, tu as préparé la Mjaddara de la même façon que ma grandmère syrienne. Moi, j’adore ce plat. C’est riche en gout, facile a faire, si nutritif et pas cher du tout. Chez nous on le prepare pendant le jeune de pâques. 🙂
Belle photos. Bravo.
J’adore ce plat j’en fait régulièrement mais plutôt avec du boulgour et je mets 2 verres de lentilles pour 1 verre de boulgour. C’est une excellente recette!!
J’aime les plats sans prétention, ce sont les plus réconfortants et souvent les plus savoureux ! Et tes belles photos, avec cet oignon tout caramélisé, me donnent terriblement envie d’essayer cette fameuse « mjaddara »…
Un de mes plats préférés, comme c’est un plat complet tellement parfumé, je le mange sans viande, un délice !
quel régal ce plat VG !A faire absolument !
Ce plat est décidément en bonne place sur ma « to-do-list » mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le réaliser… Par contre, je ne sais pas si tu participes à ce genre de jeu, mais j’ai nominé ton blog pour le « Versatile Blogger Award » (les détails sont sur mon blog). J’espère que ça ne t’ennuie pas, mais j’apprécie vraiment ce que tu fais, alors je n’ai pas hésité ! Bonne semaine !
sa ressemble un peu ai kouchari égyptien que j’adore merci du partage merveilleux blog biz
Miam ça m’a l’air super bon !
C’est EXACTEMENT comme ça que je conçois la Mjaddara et c’est exactement cette recette que j’ai toujours connue.
Un « très bon plat » à défaut de le qualifier de Grand plat gastronomique…
Un plat « rustique » et authentique. Une sorte de roue de secours lorsque le garde manger n’a pas d’autres alternatives à vous offrir et lorsqu’on est à court d’idée.
Mais comme je ne suis jamais à court d’idée lorsqu’il s’agit de cuisine… ou de faire de la cuisine, c’est un plat que je ne fais que très rarement !
Tu as parfaitement raison de dire que ce n’est pas le riz Basmati que tu aurais choisi en premier pour confectionner ce plat.
Comme toi, je verrais bien un riz au goût neutre (Riz rond égyptien! par exemple) nécessitant une cuisson (très) longue pour que l’osmose fonctionne entre les différents ingrédients.
Je pense que tout le secret de ce plat réside dans l’huile d’olive (il en faut une bonne dose et une bonne huile d’olive)…Il faut aussi une cuisson millimétrée du riz de manière à ne pas rendre la Mjaddara collante, mais plutôt « sèche ».
Ainsi, un excellent yaourt frais, servi en parallèle, vient apporter l’acidité et la fraîcheur à ce plat.
En réfléchissant, Je constate, avec amusement, qu’à aucun moment, il n’a été tenté (par les bonnes cuisinières moyen-orientales, qui aiment bien pourtant … »en rajouter »)… d’enrichir ou d’anoblir ce plat en y incorporant de la viande…(L’agneau irait bien, pourtant, sur ce plat…)
Au contraire, la recette a toujours été scrupuleusement respectée !
Comme sur beau Blog !
Hmmmm, un vrai bonheur!
Riz lentille cest comme couscous pois chiches, ça contient TOUS les acides aminés necessaires.(cad les proteines) et c’est super bon!
cette recette est vraiment delicieuse et facile, chers collègues vegans.
bonjour
merci pour ces recettes ou je retrouve la saveur de mon enfance passé à Alep de 6 à 13 ans alors que j en ai 63
This was a llovely blog post